Revêtement de sol : parquet massif, semi-massif ou contrecollé en 2025 ?

4 août 2025 par dans Sol intérieur, parquet, carrelage - 66 Lectures

Revêtement de sol : parquet massif, semi-massif ou contrecollé en 2025 ?

Votre nouvelle maison est bientôt prête et vous avez décidé de poser du parquet dans les chambres et dans le salon. Toutefois, en vous renseignant un peu sur internet, vous apprenez qu’il existe en réalité trois types de parquets : le parquet massif, le parquet semi-massif et le parquet contrecollé. Qu’est-ce qui est le plus pertinent en 2025 ? On fait le point ensemble !

Le parquet massif : le choix de la durabilité

Le parquet massif est considéré comme le plus “noble”. En effet, celui-ci n’est fabriqué qu’à partir d’une seule essence de bois. C’est-à-dire le chêne, le pin, le châtaignier ou encore le teck. Offrant une couche d’usure allant de 5 à 10 mm, il a pour principal avantage de pouvoir être poncé de nombreuses fois au fil des décennies. C’est pourquoi si vous optez pour un parquet massif de qualité, vous pouvez vous attendre à une durée de vie dépassant les 100 ans.

En outre, ce bois plein offre une excellente isolation thermique et acoustique. Si jamais vous avez des voisins situés en dessous, c’est celui qui convient le mieux selon nous. En dehors de son prix relativement élevé (qui se rentabilise sur le long terme), son principal défaut concerne sa pose assez complexe. En fonction de l’épaisseur du parquet, il faudra en effet choisir entre une pose collée (plutôt chronophage puisqu’il faut prendre en compte le temps de séchage) et clouée (assez technique).

Quoi qu’il en soit, nous vous recommandons de passer par un professionnel pour obtenir une pose parfaite de votre parquet massif !

Le parquet contrecollé : la solution économique

Si votre budget est limité et que la superficie de votre maison est importante, le parquet contrecollé pourrait vous intéresser. Esthétiquement, il n’y a pas vraiment de différences avec un parquet massif étant donné que la couche d’usure (située au-dessus) est composée de bois noble (chêne, pin…). La différence tient donc dans le fait qu’il y a deux autres couches : la couche intermédiaire (au milieu) et celle de contre-parement (en dessous).

Sa durabilité dépend ainsi principalement de l’épaisseur de la couche d’usure qui est de 4 millimètres en moyenne. Sa durée de vie dépasse donc rarement les 50 ans puisqu’il suffit de quelques ponçages pour arriver à la couche intermédiaire. Autrement, même si la pose flottante est la plus rapide pour ce type de parquet, nous aurions tendance à vous recommander une pose collée. L’adhésion au sol est effectivement meilleure et vous n’aurez pas à subir des bruits de craquement avec le temps.

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Le parquet semi-massif : le bon compromis

Le parquet semi-massif est parfois confondu avec celui contrecollé, mais sa structure est en réalité différente. Nous avons en effet affaire ici à deux couches : le parement de bois noble (chêne…) et le support contrecollé (généralement en bouleau). Comme l’épaisseur de sa couche de parement est en moyenne plus élevée que celle d’un parquet contrecollé (5 à 7 mm), sa durée de vie est logiquement supérieure (près de 70-80 ans).

Par ailleurs, son prix est moins élevé que celui d’un parquet massif. C’est donc un bon compromis selon nous qui mérite qu’on s’y intéresse !

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