Il y a 7 signes de termites que vous pourriez avoir ces invités indésirables vivant dans votre maison :
Frappe de la tête
Pas le vôtre, mais celui des termites ! Vous vous demandez peut-être à quoi ressemblent les termites ? Un des signes des termites est la présence de bruits de cliquetis silencieux provenant de vos murs. Les termites soldats se cognent la tête contre le bois ou secouent leur corps lorsque la colonie est dérangée pour signaler un danger aux autres termites. Les termites ouvrières, qui sont celles qui aiment manger vos boiseries, sont des mangeurs bruyants. Si vous placez votre oreille près d’un bois infesté de termites, vous pouvez les entendre grignoter.
Un fait peu connu est que les termites adorent le rock ! Queen, Led Zeppelin, Black Sabbath, Rolling Stones, Nirvana, etc. Une étude récente menée sur les habitudes alimentaires des termites a révélé que ces insectes accros au bois travaillent plus rapidement lorsqu’ils entendent de la musique rock. Lorsqu’une sélection de termites a été soumise à une traînée de roches, ils ont mangé du bois deux fois plus vite !
Les termites sont des petites créatures sensibles. Ils peuvent détecter les vibrations et les bruits à l’aide de plusieurs organes qui se trouvent à la base de leurs antennes et sur le tibia (un des segments de la jambe).
Les scientifiques pensent même que les termites peuvent déterminer la taille d’un morceau de bois en utilisant les vibrations pour le mesurer de l’intérieur, ce que même les humains ne peuvent pas encore faire ! Il y a encore beaucoup à découvrir sur ces petits ravageurs.
Termites volants
Habituellement, le premier signe d’une infestation de termites est la présence de termites volants appelés essaims ou alates. Les termites volants sont les mâles et les femelles qui ont quitté le nid pour trouver un compagnon et ensuite établir une nouvelle colonie qui pourrait être proche ou dans votre maison.
Lire plus sur ces termites ailés dans notre blog précédent Pourquoi les termites volants signifient de sérieux problèmes.
Certaines espèces essaiment la nuit et sont attirées par les sources de lumière. D’autres espèces essaimeront à la lumière du jour, mais toutes les termites du bois sec ont tendance à essaimer après la pluie à des périodes particulières de l’année.
Un autre signe courant des termites est la perte des ailes. Les termites volants perdent leurs ailes peu après avoir trouvé un compagnon. Les termites mâles et femelles s’accouplent puis rampent jusqu’à un site de nidification convenable où ils s’enferment pour s’accoupler et commencer la nouvelle colonie. Le roi et la reine commencent par s’occuper de leurs petits jusqu’à ce qu’il y ait assez d’ouvriers pour prendre la relève. Le roi continue de s’occuper de la reine et le couple peut vivre ensemble dans la colonie en croissance pendant plus de dix ans.
Vous savez que chez certaines espèces de termites, les mâles meurent peu après l’accouplement, mais la reine peut vivre jusqu’à 20 ans et plus.
Fourmis blanches
Une erreur courante que les gens font est de confondre les termites avec les fourmis ou d’appeler les termites ‘fourmis blanches’. Cette idée fausse est facile à faire, car les fourmis et les termites sont très semblables par leur forme, leur taille et, dans certains cas, leur comportement.
Donc quelles sont les différences entre les fourmis et les termites ?
- Les termites sont de couleur claire. Ils sont généralement de couleur blanche/crémeuse et peuvent parfois paraître très translucides.
- Comparé aux antennes de termites de fourmis, les antennes sont droites plutôt que coudées.
- La section des déchets d’un termite est beaucoup plus épaisse que celle d’une fourmi. La section où le thorax rencontre l’abdomen est très étroite sur les fourmis, alors que sur un termite, cette section est assez grande en comparaison.
- Les fourmis volantes et les termites ont deux paires d’ailes. Cependant, un ensemble de termites est à la fois de la même taille qu’une fourmi qui a un ensemble plus grand que l’autre.
La chose importante à noter est qu’il n’existe pas de fourmi blanche. Si vous pensez avoir repéré un insecte qui ressemble à une fourmi blanche dans et autour de votre maison, vous pourriez avoir un problème de termites sur vos mains.
Papier ou bois creux
Les termites consomment généralement du bois de l’intérieur vers l’extérieur, laissant un mince placage de bois ou seulement la peinture. Lorsque vous frappez ou tapez sur une zone endommagée par les termites, vous entendrez un bruit de creux ou de papier. C’est parce qu’une partie ou la totalité du bois à l’intérieur a été rongé.
L’une des histoires les plus courantes que vous pourriez lire sur les termites est qu’un problème n’est découvert que lorsque l’aspirateur passe à travers une plinthe ou un doigt enfoncé dans un cadre de porte passe à travers le cadre.
Portes étanches et fenêtres difficilement ouvrantes
Souvent liés à des signes d’humidité et de chaleur, des fenêtres raides et des portes déformées peuvent aussi signifier des termites ! L’humidité qu’ils produisent lorsqu’ils mangent et creusent un tunnel à travers les cadres de portes et de fenêtres fait que le bois se déforme, ce qui rend difficile l’ouverture des portes et des fenêtres.
Tunnels en bois
Les tunnels, aussi connus sous le nom de galeries, sont évidemment très difficiles à voir de l’extérieur, mais si vous les voyez dans un morceau de bois cassé près ou dans votre maison, c’est un signe certain que les termites ont installé leur campement dans votre maison.
Différents types de technologies ont été proposés pour détecter les tunnels et l’activité des termites lorsqu’il n’y a pas de signes visibles. Il s’agit notamment de boroscopes, de détecteurs électroniques d’odeurs, de micro-ondes, de détecteurs sonores, de détecteurs infrarouges, de rayons X et même de chiens, mais seulement quelques-uns ont été testés en laboratoire ou sont utilisés – certains sont utilisés par les techniciens.
Excréments de termites
Les excréments de termites, et en particulier les termites de bois sec, sont un signe clé de la présence de termites. Cet indicateur d’infestation est toujours recherché lors d’une Termite Inspection. Contrairement aux termites souterrains, les termites du bois sec n’utilisent pas leurs excréments pour construire leurs tunnels. Au lieu de cela, ils poussent leur caca hors de petits trous près de l’entrée de leur nid. Il en résulte de petites taches noires et une substance poudreuse foncée dans et autour de la zone où elles infestent.
Terminites souterraines
Alors vous connaissez les signes des termites du bois sec, mais qu’en est-il des termites souterrains ? Contrairement à leurs cousins, les termites souterrains préfèrent vivre sous terre, en particulier dans votre jardin et sous votre maison.
Inspection professionnelle des termites
Les techniciens spécialisés sont experts dans la recherche des signes de termites autour de votre maison et disposent de différents types de technologie pour les détecter quand il n’y a pas de signes visibles. Il s’agit notamment des capteurs d’humidité, des capteurs de chaleur et des capteurs de son.
La plupart des polices d’assurance ne couvrent pas les dommages causés par les termites, c’est donc une bonne idée d’avoir une inspection professionnelle régulière pour détecter une infestation de termites le plus tôt possible et minimiser le risque de dommages coûteux à votre propriété.
Si l’activité des termites est détectée, les techniciens peuvent vous fournir des recommandations sur les traitements appropriés disponibles pour votre propriété.
Prévention et suivi long terme : stratégies complémentaires
Outre la détection, il est crucial d’adopter des mesures de construction et d’entretien qui réduisent les risques à la source. Pensez à améliorer le drainage périphérique et la ventilation (par exemple une VMC adaptée) pour limiter l’accumulation d’humidité autour des fondations et dans les vides d’ossature. L’emploi de barrières physiques lors de la rénovation, comme des membranes étanches et des isolations traitées ou des revêtements composites pour éléments porteurs, diminue considérablement l’attrait pour la faune xylophage. Évitez le contact direct entre le bois et le sol, espacez la végétation des murs et contrôlez les infiltrations au niveau des chéneaux et des descentes pluviales : ce sont autant de gestes de maintenance préventive qui protègent la charpente et l’ossature sur le long terme.
En complément, mettez en place un plan de surveillance périodique combinant plusieurs outils : systèmes d’appâts et de monitoring basés sur des leurres chimiques ou des phéromones, capteurs hygrométriques et dispositifs de bioacoustique pour détecter l’activité avant l’apparition de dégâts visibles. Tenez un journal d’inspection avec relevés réguliers et photographies pour suivre toute évolution et faciliter les interventions ciblées. Pour les solutions décoratives ou de revêtement intérieur qui limitent le risque de colonisation, vous pouvez consulter des options techniques en ligne via Wallstore. Enfin, considérez des approches intégrées incluant, lorsque pertinent, des méthodes de lutte biologique (entomopathogènes) et des contrôles chimiques localisés : l’objectif est d’agir de façon proportionnée et durable, en priorisant la prévention et la résilience du bâti plutôt que des traitements systématiques.
Checklist saisonnière et gestes simples pour limiter les risques
Au-delà des grandes mesures structurelles, un entretien régulier et des contrôles ciblés permettent de réduire fortement l’apparition d’une infestation. Installez un rythme d’inspection saisonnier : vérifiez au printemps et à l’automne les abords du bâti, les seuils de portes et le vide sanitaire, cherchez des microfissures dans les enduits et testez l’humidité du bois à l’aide d’un humidimètre. Évitez d’entasser du bois de chauffage contre les murs extérieurs et protégez les éléments en contact avec le sol pour couper la voie d’accès liée à la capillarité. Contrôlez également les joints d’étanchéité, les masticages autour des menuiseries et l’état du bardage : de petites infiltrations créent un microclimat propice aux ravageurs. Quelques outils simples (tournevis pour tester la cohésion du bois, lampe torche pour repérer les petits orifices, humidimètre) suffisent pour détecter tôt une anomalie et agir rapidement.
Pour les finitions intérieures et extérieures privilégiez des solutions techniques adaptées à la performance du bâtiment : traitements préventifs du bois lors de rénovations, bandages d’étanchéité sur les points sensibles et réparations rapides des points de stagnation d’eau. Conservez un carnet d’entretien où vous notez les relevés d’humidité, les anomalies observées et les interventions réalisées ; ce journal facilite le suivi et la communication avec un diagnostiqueur si besoin. Enfin, privilégiez une stratégie graduée : surveillance, gestes préventifs, interventions localisées et, en dernier recours, traitements ciblés — une approche qui protège à la fois la structure et la valeur patrimoniale de votre logement.
Diagnostics avancés et gestes techniques complémentaires
Au-delà des contrôles visuels et des interventions ponctuelles, il est utile d’intégrer des méthodes d’auscultation plus sophistiquées pour anticiper l’apparition des dégâts. Des inspections par thermographie ou par drone peuvent repérer des anomalies de chaleur et des points d’humidité inaccessibles, tandis que des réseaux de capteurs sans fil permettent une collecte continue de paramètres (température, hygrométrie, vibrations) et l’établissement de seuils d’alerte pour une maintenance prédictive. L’analyse des séries temporelles et des corrélations entre variables facilite la détection précoce d’une colonisation naissante avant même l’apparition de symptômes visibles. En complément des outils techniques, la mise en place d’un protocole de diagnostic parasitaire incluant prélèvements et analyses granulométriques des dégâts aide à choisir des solutions proportionnées et respecter les contraintes d’innocuité environnementale.
Sur le plan des interventions légères, privilégiez des mesures d’exclusion et des renforcements mécaniques plutôt que des traitements massifs : encapsuler ou remplacer localement des solives dégradées, installer des coquilles ventilées autour des points faibles, sceller les passages de câbles et canalisations par des barrières d’étanchéité adaptées et favoriser des systèmes d’exclusion physique pour couper les voies de pénétration. Ces adaptations réduisent la perméabilité du bâti et limitent la création d’un micro-habitat favorable.
Impacts immobiliers et traçabilité des interventions
Au-delà de la lutte technique, la découverte d’une infestation a des implications concrètes sur le plan immobilier : transactions, estimations et responsabilités. Un diagnostic immobilier précis et daté permet de documenter l’état du bien et d’établir un constat d’expertise utile lors d’une vente ou d’une négociation d’assurance. Les conclusions influent sur la valeur vénale du logement et orientent les priorités de remise en état : retrait des pièces contaminées, consolidation des éléments porteurs, ou reprise des finitions. La rédaction d’un chiffrage détaillé et d’un calendrier d’intervention facilite la compréhension des coûts de restauration et la recherche d’éventuelles modalités d’indemnisation ou de prise en charge partielle, quand elles existent.
Pour garantir une gestion transparente et durable, insistez sur la traçabilité des interventions et la remise d’un certificat de traitement assorti d’un protocole d’entretien. La constitution d’un dossier technique centralisé, avec relevés avant/après, géolocalisation des dispositifs de détection et preuves photographiques, aide à suivre l’efficacité des mesures et à définir un plan de restauration pérenne. Privilégiez des options d’éco-conception et du biocontrôle lorsque cela est possible, et exigez des bons de garantie et des rapports de contrôle post-traitement.
Choix des matériaux et principes de conception pour limiter la colonisation
Au-delà des gestes d’entretien et des dispositifs de détection, la conception même du bâti joue un rôle déterminant dans la résistance à l’installation des xylophages. Privilégier des assemblages mécaniques soignés (tenons, mortaises, visseries inoxydables) et des matériaux à faible appétence pour la cellulose réduit fortement le risque d’attaque. Les options techniques incluent le bois thermotraité, les panneaux haute densité et les composites à matrice résineuse qui présentent une perméance et une capacité hygroscopique maîtrisées ; ces caractéristiques limitent la rétention d’humidité et l’appétit des insectes lignivores. Pensez également aux traitements de surface physico-chimiques qui modifient la lignine et la structure cellulaire sans recourir systématiquement à des biocides, ainsi qu’aux parements facilement remplaçables pour anticiper un entretien localisé sans démonter des éléments porteurs.
Pour concilier durabilité et esthétisme, intégrez une analyse du cycle de vie dès la phase de rénovation afin d’évaluer les gains en longévité et les coûts d’entretien différenciés. Un audit hygrothermique préalable permet d’ajuster les valeurs de conception (ventilation, composition des parois, éclairement) et d’optimiser la résilience structurelle.
Protocoles chantier et gestion des matériaux potentiellement infestés
Lors de travaux ou de rénovations, il est essentiel d’appliquer un protocole spécifique pour éviter la dispersion d’une colonie et la réintroduction d’organismes xylophages dans le bâti. Commencez par organiser une mise en quarantaine des éléments suspects : isolation sous bâche étanche, limitation des allées et venues et balisage de la zone. Prévoyez des EPI pour les intervenants (gants, combinaisons jetables, masques FFP) et un nettoyage final avec aspirateurs équipés de filtration HEPA pour limiter la dissémination de fragments et d’allergènes. Pour les bois récupérés, privilégiez des traitements thermiques en chambre (séchage en étuve) ou un passage en unité de désinsectisation certifiée plutôt que le simple stockage en extérieur : un séchage maîtrisé à température élevée neutralise larves et œufs sans recours systématique aux biocides.
Enfin, la logistique des déchets doit suivre une filière dédiée : étiquetage des lots contaminés, collecte sélective et évacuation vers une déchetterie ou un centre de traitement agréé, avec interdiction de réemploi non traité. Après intervention, instaurez un contrôle post-travaux à intervalles réguliers (pièges collants, inspections visuelles ciblées, mesure ponctuelle d’humidité) pour vérifier l’absence de reprise d’activité.
Prévention par l’aménagement paysager et la gestion des eaux
Au-delà des interventions sur la structure, la conception du pourtour immédiat du bâti joue un rôle décisif pour limiter l’attrait des insectes lignivores. Adopter une stratégie paysagère qui pilote l’hydrologie du site réduit sensiblement les zones d’humidité permanent propices aux colonies : aménagez des zones tampons drainantes (fossés, noues) qui favorisent l’infiltration contrôlée, remplacez les surfaces imperméables par des revêtements drainants et privilégiez des gouttières filtrantes et des descentes dirigées vers des systèmes de rétention. Immédiatement au pourtour des murs, évitez les apports organiques riches (paillis épais, compost à même la façade) et favorisez des bandes de paillage minéral ou de gravier qui rompent la continuité cellulosique et limitent la capillarité.
La gestion écologique du jardin participe aussi à la résilience : limitez le stockage de bois et de broyats à distance du bâtiment, contrôlez la densité de la végétation près des fondations et maintenez une entretien saisonnier du paysage (curage des drains, vérification des pentes) pour éviter la formation de poches stagnantes. L’observation de certains bioindicateurs et la prise en compte de la microfaune bénéfique peuvent orienter des choix non chimiques : un sol bien structuré et aéré a moins de risque d’abriter des nids.
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