21 juin 2019 par dans Crédit et financement - 5508 Lectures

Quels sont les différents types de crédit travaux pour payer une rénovation ?

Quand on a un projet de rénovation mais quand on n’a pas le budget, le recours à un crédit est très courant. Bien heureusement, il y a un crédit dédié pour à la banque : on parle du crédit immobilier. Avec des conditions de plus en plus souples, et un taux de plus en plus intéressant, les emprunteurs qui choisissent ce genre de crédit augmentent en nombre. Cependant, il n’y a pas qu’un seul type de crédit travaux, il y en a plusieurs. Cela dépend de la nature de votre projet. Alors si l’on a un projet de rénovation, quel type de crédit travaux conviendrait le mieux à notre projet ?

Définir le coût de votre projet

Avant de prétendre à un prêt à la banque, il convient d’abord de connaître le coût de votre projet immobilier. Ce sera en fonction que vous allez pouvoir définir au plus exactement votre demande. En effet, plusieurs solutions sont possibles auprès de la banque. Vous ne devriez pas les tâter à l’aveugle.

Le crédit immobilier

Si vous avez un projet d’envergure. Et souhaitez par exemple rénover toute une maison entière. Vous aurez sans doute besoin d’un gros budget. En ce sens, faire une demande de crédit immobilier serait propice. Un crédit immobilier est un prêt qui démarre à partir de 50 000 € et dont les mensualités peuvent s’échelonner jusqu’à 12 ans. Pour ne pas trop s’endetter, les mensualités peuvent de leur côté représenter jusqu’à 30 à 35 % des revenus.

La demande d’un tel type de financement à la banque demande cependant un certain engagement de la part de l’emprunteur. Ce dernier devrait déjà présenter des garanties de remboursement à la banque. On parle ici d’hypothèque. En fonction du contrat de prêt, cette garantie représentera un certain pourcentage du capital demandé. Si non, votre demande risquerait de ne pas aboutir.

Une demande de crédit immobilier vous demande également de fournir un certain nombre de documents. Et le taux varie en fonction du profil emprunteur et de l’apport personnel.

Le prêt à taux zéro

Afin de vous d’aider à financer la rénovation d’un bien ancien que vous venez d’acheter, vous pouvez faire une demande d’un prêt à taux zéro. Il s’agit d’un dispositif d’aide de la part de l’Etat pour aider les nouveaux propriétaires dans la remise en état de leur résidence principale. Attention cependant, ce n’est pas tout le monde qui pourra profiter de ce genre de prêt. Votre revenu ne doit pas obligatoirement dépasser un certain seuil. Au-delà, vous devriez rechercher une autre solution de financement. Entre autres, la résidence à rénover en question devrait être votre résidence principale.

A lire :   Les nouvelles solutions pour financer ses travaux de rénovation énergétique

Le prêt épargne logement

Vous avez un CEL (compte épargne logement) ou un PEL (plan d’épargne logement) ? Vous avez à ce moment-là la possibilité de demander un prêt épargne logement. C’est une bonne alternative pour un prêt pour réaliser des travaux. Mais pour ce crédit également, le projet à financer devrait se concentrer uniquement sur votre résidence principale. Et à chaque emprunteur ses conditions. Par exemple, pour un détenteur de CEL, son compte devrait déjà être ouvert depuis plus de 18 mois.

Le prêt épargne logement vous ouvre les portes à un crédit pouvant aller jusqu’à 23.000 euros. La durée de remboursement s’étale quant à elle de 2 à 15 ans. Ce prêt figure également parmi les aides financières de l’Etat. En ce sens, l’Etat peut prendre en charge jusqu’à 50 % de remboursement des mensualités. Et octroie également une prime de 1000 euros. Tout dépendra de la qualité du dossier et de votre profil.

A noter qu’il est aussi possible de demander à la fois une CEL et un PEL. Si l’on fait le compte, le total du prêt peut atteindre 92.000 euros. Mais le taux varie en fonction de la date d’ouverture du plan. Plus c’est ancien, plus le taux est élevé. Pour les plans qui datent du 1er août 2016 et plus, le taux est de 2,20%, pour ceux entre le 1er février 2016 et le 31 juillet 2016, le taux est de 2,70% et enfin pour ceux qui datent bien au-delà, il dépasse de 3,20%.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *